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Nos diplômées et diplômés à l’honneur : Caitlin Fierheller, doctorat en génétique humaine

Dans cette sĂ©rie d’entrevues Ă  l’occasion de la collation des grade du printemps 2023, nous avons demandĂ© Ă  des diplĂ´mĂ©es et diplĂ´mĂ©s de nos six Ă©coles de revenir sur leur expĂ©rience Ă©tudiante Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine et des sciences de la santĂ© de l’UniversitĂ© McGill. Voici notre entretien avec Caitlin Fierheller, membre de la promotion 2023 de l’École des sciences biomĂ©dicales, qui a reçu son diplĂ´me de doctorat en gĂ©nĂ©tique humaine. FĂ©licitations Caitlin!Ěý

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±·´Çłľâ€Ż: Caitlin FierhellerĚý

¶Ůľ±±č±ôĂ´łľ±đ : Doctorat en gĂ©nĂ©tique humaineĚýĚý

Lieu de naissance : Lindsay, OntarioĚý
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Qu’avez-vous le plus aimĂ© de vos Ă©tudes Ă  McGill et Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine et des sciences de la santĂ©?ĚýĚý

McGill offre un cadre exceptionnel pour l’enseignement, l’apprentissage et le dĂ©veloppement. Je chĂ©ris l’expĂ©rience que j’ai acquise Ă  McGill grâce Ă  toutes les activitĂ©s auxquelles j’ai pu participer, dans le cadre de mes recherches et dans d’autres contextes.Ěý
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Parlez-nous d’un moment de fiertĂ© particulier que vous avez vĂ©cu pendant vos Ă©tudes.Ěý

La publication de mon article en tant que première auteure est l’une des grandes fiertĂ©s que j’ai vĂ©cues durant mon doctorat. J’étais tellement heureuse de pouvoir enfin partager avec la communautĂ© scientifique, mes amis et ma famille ce sur quoi moi et mes collègues avons travaillĂ©!ĚýĚý
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Sur quoi portait votre thèse?Ěý

Le cancer de l’ovaire et l’identification de nouveaux gènes susceptibles d’augmenter le risque de ce cancer. J’ai identifiĂ© un nouveau gène candidat, appelĂ© FANCI, qui augmente probablement le risque de cancer de l’ovaire. Ma thèse a donnĂ© lieu Ă  deux publications en tant que première auteure dans et .ĚýĚý
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Quelles sont les retombĂ©es sociĂ©tales de votre sujet de recherche?Ěý

Si les rĂ©sultats sont validĂ©s par d’autres Ă©tudes et si le risque est suffisamment Ă©levĂ©, les personnes porteuses d’altĂ©rations gĂ©nĂ©tiques FANCI pourraient se voir proposer des stratĂ©gies de rĂ©duction du risque afin de diminuer de manière significative leur risque de cancer de l’ovaire. Les personnes porteuses qui sont atteintes d’un cancer de l’ovaire pourraient aussi se voir proposer des traitements ciblĂ©s.Ěý
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Si vous pouviez apporter un seul changement positif dans le monde, que changeriez-vous?Ěý

Je prĂ©viendrais l’apparition d’autant de cancers que possible. Chaque fois qu’on dĂ©termine qu’une personne a un risque Ă©levĂ© après qu’elle ait reçu un diagnostic de cancer, c’est un Ă©chec du point de vue de la prĂ©vention.ĚýĚý
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Souhaitez-vous transmettre des salutations ou des remerciements?Ěý

Un grand merci Ă  la professeure Patricia Tonin, Ă  Wejdan Alenezi et Ă  Corinne Serruya : le meilleur rĂ©seau de soutien mcgillois que j’aurais pu imaginer durant mon doctorat!Ěý
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Quel conseil donnez-vous aux Ă©tudiantes et Ă©tudiants qui dĂ©butent dans votre programme?ĚýĚý

Prenez le temps de vous adonner aux activitĂ©s que vous aimez. Ce que vous ĂŞtes ne se limite pas au travail que vous faites.ĚýĚý
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Qu’est-ce qui vous manquera?Ěý

MontrĂ©al me manquera beaucoup. C’est une ville tellement merveilleuse que j’ai Ă©tĂ© heureuse d’y vivre pendant six ans.ĚýĚý
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Quels projets vous attendent?ĚýĚý

Je suis actuellement chercheuse postdoctorale Ă  la Queen Mary University de Londres. Je travaille au sein de l’équipe Women’s Precision Prevention, dirigĂ©e par le professeur Ranjit Manchanda. Les axes fondamentaux de l’équipe sont la dĂ©tection et la prĂ©vention. Si nous parvenons Ă  dĂ©tecter les cancers plus tĂ´t, nous pourrons donner aux personnes atteintes de meilleures chances de survie. Et si nous pouvons identifier les personnes qui prĂ©sentent un risque Ă©levĂ©, nous pouvons leur proposer des stratĂ©gies de prĂ©vention pour rĂ©duire leur risque de cancer.ĚýĚý

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