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Simon Milette, stagiaire à l'ICG, présente lors de la 90ème réunion annuelle francophone de l'ACFAS

Cette année a marqué le 100e anniversaire et la 90e réunion annuelle de l'Association Canadienne-Française pour l'Avancement des Sciences (ACFAS), qui constitue la plus grande réunion scientifique francophone et multidisciplinaire au monde, accueillant plus de 10 000 participants chaque année. Simon Milette, stagiaire à l'ICG et doctorant en médecine expérimentale dans les laboratoires de la Professeure Daniela Quail et du Dr Jonathan Spicer, nous parle de son expérience à ce congrès.

La recherche de Simon : Adaptation au rythme circadien d'un traitement anticancéreux ciblant les neutrophiles

Mon projet de recherche porte sur le rôle des neutrophiles, un type de granulocyte du système immunitaire inné. Bien qu'ils soient essentiels pour combattre les infections, les neutrophiles ont été associés à la progression du cancer du poumon et à la formation de métastases.

Des études récentes indiquent que l'activité des neutrophiles est étroitement régulée par le rythme circadien, l'horloge biologique de 24 heures. Cela suggère que les thérapies anticancéreuses ciblant les neutrophiles pourraient n'être efficaces qu'à certaines périodes de la journée.

L'objectif de mon projet de recherche est de déterminer si la propagation des métastases dépend de l'heure de la journée. Je cherche également à identifier une fenêtre temporelle pendant laquelle les traitements ciblant les neutrophiles sont les plus efficaces pour bloquer la progression du cancer du poumon. Ce projet de recherche passionnant m'a donné une occasion unique d'explorer cet aspect sous-estimé de la biologie du cancer, ce qui maximisera l'efficacité des thérapies anticancéreuses. L'adaptation des stratégies de traitement au rythme circadien pourrait potentiellement augmenter le nombre d'options thérapeutiques disponibles pour les patients.

Un intérêt marqué pour la communication scientifique

Au cours de mes études de premier cycle et au secondaire, j'ai joué dans plusieurs pièces de théâtre, ce qui a éveillé mon intérêt pour la communication orale et la narration. Au fur et à mesure que j'apprenais et progressais dans le domaine des sciences, il m'a semblé essentiel d'améliorer ma capacité à communiquer et à partager mes résultats de manière attrayante, non seulement pour transmettre efficacement mon enthousiasme pour mes projets de recherche, mais aussi pour accroître l'impact et l'influence des idées de recherche novatrices émanant de mon laboratoire. Cependant, comme j'ai fait ma licence, ma maîtrise et mon doctorat à McGill, je n'ai jamais eu l'occasion de présenter mes données en français, ma langue maternelle.

La participation au congrès de l'ACFAS a été une occasion exceptionnelle de présenter mes résultats à une vaste communauté d'experts francophones locaux et internationaux possédant des compétences scientifiques diverses avec lesquelles j'ai rarement l'occasion d'interagir. La participation à la réunion annuelle de l'ACFAS était très importante pour moi, car je pense qu'une participation accrue des étudiants et des universitaires aux activités scientifiques dans différentes langues peut démocratiser l'accès à la connaissance.

Participation à la 90e réunion annuelle de l'ACFAS

Au cours de cette réunion de cinq jours, j'ai eu l'occasion de présenter mes récentes découvertes sur le rôle du rythme circadien dans la réponse immunitaire au cancer. Ma communication orale a été bien accueillie et j'ai pu entrer en contact avec des experts locaux dans les domaines de l'oncologie et de l'informatique, qui m'ont fait des suggestions judicieuses sur mon travail. J'ai eu la chance d'assister à des conférences passionnantes données par des professeurs et des étudiants de troisième cycle aux parcours variés, non seulement en biologie, mais aussi en astronomie et en psychologie, ce qui a élargi mon point de vue sur mon projet de recherche.

Ces exposés inspirants m'ont donné un regain de motivation et une confiance accrue dans mes données. J'espère pouvoir bientôt publier les résultats que j'ai présentés à l'ACFAS, ce qui m'aidera à trouver une bourse post-doctorale qui propulsera ma carrière en tant que chercheur principal.

Remerciements

La réalisation du travail présenté à l'ACFAS n'aurait jamais été possible sans l'aide de mes collègues de laboratoire de l'ICG, qui m'ont apporté un soutien incroyable : Valerie Breton, Mark Sorin, Miranda Yu, Lysanne Desharnais, Samuel Doré, Malcolm Ryan, Liam Wilson, Laura Wu, Ozgun Varol, Alyssa Cristea, Theodore Fazeli, Aline Atallah, Annika Swaby et mes formidables superviseurs Daniela Quail et Jonathan Spicer.

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