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Domaine de recherche : La dormance du cancer du sein
¶ŮĂ©±č˛ą°ůłŮ±đłľ±đ˛ÔłŮ : Biochimie
Superviseur : Pr William Muller
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Parle-nous un peu de toi :
Je suis étudiante en deuxième année de ma maitrise et bientôt je serai doctorante grâce à un parcours accéléré. J’ai fait mes études de premier cycle à l’Université de la Colombie-Britannique en microbiologie et en immunologie. Tout au long de ma vie, j’ai pas mal bougé, car j’aime voyager et explorer. Ma destination préférée c’est l’Alaska – j’ai pu voir une faune incroyable et de beaux paysages!
- Félicitations pour ta nomination à titre de coprésidente de l’Association étudiante de l’Institut sur le cancer Goodman. Pourquoi t’es-tu portée candidate? Qu’espères-tu réaliser?
L’année dernière, j’ai coanimé la série « Spotlight » (un évènement ou les étudiants présentent leur recherche devant public) et dirigé de nombreuses activités sociales. Maintenant que le centre est devenu un institut, nous avons de nombreuses opportunités de grandir en tant qu’association étudiante.
Une des choses que je souhaite mettre en œuvre est de rendre la communication scientifique plus accessible au public, notamment aux jeunes étudiants. Je pense qu'il est aussi très important de rendre notre recherche sur le cancer accessible aux personnes directement touchées par la maladie. Les patients et leurs familles gagneraient grandement à savoir ce qui se passe dans nos laboratoires, car la recherche peut souvent apporter de l'espoir.
- Parle-nous de tes recherches. Quelles sont tes découvertes les plus intéressantes?
J’étudie la dormance du cancer du sein, c’est-à -dire des cellules cancéreuses qui hibernent et passent souvent inaperçues dans les tests cliniques. Il y a certains déclencheurs qui réveillent à nouveau ces cellules dormantes, et une fois qu’elles émergent, elles sont souvent beaucoup plus agressives. J’étudie le processus qui régit la dormance tumorale dans le cancer du sein.
À l’aide d’un modèle de souris génétiquement modifié, nous avons découvert une combinaison de facteurs intrinsèques et extrinsèques des cellules cancéreuses, dont les aberrations génétiques et le remodelage du microenvironnement tumoral, qui favorise la récidive tumorale.
- Pourquoi as-tu décidé de te lancer dans la recherche sur le cancer?
Le cancer m’intrigue depuis mon plus jeune âge. Au fil du temps, j’en ai de plus en plus entendu parler, surtout pendant mes études de premier cycle. J’ai choisi la recherche sur le cancer pour mieux comprendre la complexité des tumeurs en utilisant des modèles in vivo pour étudier les mécanismes à l’origine du cancer du sein.
- Qu’as-tu appris sur toi-même depuis la pandémie?
La lecture pour le plaisir me manque! Lorsqu’on est aux études, nos lectures tournent surtout autour de la recherche, mais la pandémie m’a montré que j’aime lire des livres en général.
- Comment décrirais-tu ton expérience à l’Institut sur le cancer Goodman (ICG)?
Mon expérience à l’ICG a été très bonne, j’ai reçu beaucoup de soutien. J’ai eu l’occasion de faire d’excellentes recherches, d’établir des collaborations uniques et de consolider mes compétences en leadership grâce à l’Association étudiante de l’Institut.
- Quels sont tes futurs projets?
Après avoir terminé mon doctorat, j’espère travailler dans la recherche et le développement de traitements contre le cancer. Mon objectif est d’intégrer la biologie de la dormance tumorale afin de développer des médicaments qui pourraient fonctionner en synergie avec les traitements actuels pour éviter la récidive du cancer.
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