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Une première pour le programme ad hoc de doctorat en médecine de famille! 

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 14 June 2018

Le mois dernier, Cristina Longo a défendu avec succès sa thèse de doctorat intitulée « Considérations thérapeutiques et questions de prescription pour les enfants obèses atteints d'asthme », faisant d'elle la première diplômée ad hoc au doctorat en médecine de famille de l'Université McGill. Nous nous sommes assis avec elle, ainsi que sa superviseure de longue date, la Dre Gillian Bartlett.

Née avec un flair pour la recherche et un désir d'aider les gens dans le domaine de la médecine, Cristina a d'abord entrepris son parcours universitaire comme étudiante de premier cycle en physiologie. « Même si j'aimais la façon dont le programme était axé sur la recherche, j'avais l'impression de passer trop de temps en laboratoire [...] j'avais besoin de travailler avec des gens », explique-t-elle.

Bien qu'elle ait à l'origine eu le cœur à l'école de médecine, ce sera pendant ses heures de bénévolat à l'Hôpital de Montréal pour enfants, elle a eu l'occasion de rencontrer le Dr Gillian Bartlett et le monde de la recherche en santé l’a charmée. On pourrait dire que le reste appartient à l'histoire.

Si vous aviez demandé à Cristina si l’idée de poursuivre des études supérieures en médecine de famille à l’Université McGill lui avait traversé l'esprit au cours de ses études de premier cycle, la réponse aurait été négative - en fait, le programme n'existait pas à l'époque.

Le Département de médecine familiale a recruté la Dre Bartlett en 2005 afin d'accroître la capacité de recherche, ce qui a mené à la création du programme de maîtrise en médecine de famille. Cristina, parmi six autres étudiants, faisait partie de la première cohorte du programme.

« Nous avons toujours eu de forts intérêts qui se chevauchaient », explique la Dre Bartlett. Elle a soutenu Cristina quand elle exprimer vouloir acquérir de l’expérience de travail après avoir complété sa maîtrise. Celle-ci a su mettre en pratique sa formation unique en tant que coordonnatrice de projet de recherche participative - le Living Lab, un programme impliquant plusieurs acteurs de la région métropolitaine de Montréal, comme le Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Grand Montréal (CRIR), pour améliorer l'accessibilité de la communauté.

Le Living Lab a jumelé chercheurs, communauté et administration du complexe Alexis Nihon, situé à Westmount, pour améliorer les rénovations, changements structurels et la formation axée sur l'accessibilité pour les employés afin de rendre l'environnement plus favorable aux personnes ayant des déficiences.

Tout en travaillant sur ce projet, cela n'a fait que renforcer la volonté de Cristina d'avancer dans son parcours académique. « Ce que j'aime tant de la recherche, c'est qu'elle n'est jamais habituelle [...] il y aura toujours des questions à résoudre », dit-elle.

Ce n'était qu'une question de temps. Cinq ans après avoir reçu l'accréditation pour le programme de maîtrise, le Département de médecine de famille avait fait une demande pour développer un programme de doctorat et l'avait soumis pour accréditation. Ceci est devenu une autre première pour Cristina, qui s'est inscrite au programme ad hoc sans hésitation.

Lorsqu'on lui a demandé si la création d'un tel programme avait été difficile, la Dre Bartlett considère que le défi est l'essence même de notre environnement. « Dans le milieu universitaire, nous nous efforçons de relever les défis », explique-t-elle. Bien que le processus ait été une expérience d'apprentissage, elle pense que Cristina est un excellent exemple et un modèle de réussite - elle a en effet reçu une bourse postdoctorale extrêmement compétitive, Marie Curie RESPIRE-3, pour s'entraîner en Europe, en plus à un prix postdoctoral FRQ-S.

Avant de faire le saut vers l’Europe dans quelques mois, Cristina suivra également un programme postdoctoral à l'Université de Montréal avec la Dre Lucie Blais. « Il n'y a pas de trous dans le monde universitaire », a-t-elle observé.

Sur cette note, les choses prennent de plus en plus d'ampleur au Département de médecine de famille de l’Université McGill. Dès l'automne 2018, le programme de doctorat ad hoc comptera plus de 40 stagiaires, tandis que le programme de maîtrise comptera 45 étudiants.

« Compte tenu de la formation que nous offrons, ce n'est pas une surprise »", a noté la Dre Bartlett. Pour le moment, elle dit que le Département devra réorganiser le soutien administratif et l'espace afin de répondre à la demande d'intérêt continu pour la formation en recherche en médecine de famille et en soins de première ligne.

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