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Une collaboration avec l’industrie du métal se traduit par une importante subvention de recherche versée à des mcgillois

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 26 November 2010

Octroi du prix Derikx de 200 000 dollars au Centre de transformation des métaux de McGill

Un prix a été décerné au Centre de transformation des métaux de McGill (CTMM) hier soir, en reconnaissance de sa précieuse contribution de longue date à l’innovation industrielle au Canada. Le directeur, le professeur Roderick Guthrie, et la directrice de la recherche, la professeure Mihaiela Isac, ont reçu le Prix Leo Derikx du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à Montréal.

« Je suis ici depuis 40 ans, et j’ai travaillé avec l’industrie bien avant que ce soit la chose à faire. Il m’apparaît donc très approprié que le gouvernement juge bon d’octroyer ce prix au CTMM », a déclaré le professeur Guthrie.

Le Prix Leo Derikx est octroyé en reconnaissance « d’un modèle innovateur de partenariat université-industrie établi de longue date en recherche et développement précompétitive, et qui a amélioré les conditions générales d’une industrie », et il est un des Prix Synergie que le CRSNG confère aux universités et à ses partenaires de l’industrie.

« La capacité du CTMM d’attirer des collaborations de catégorie mondiale avec l’industrie constitue en elle-même une preuve de la valeur des travaux des professeurs Guthrie et Isac », a déclaré la professeure Rima Rozen, vice-principale par intérim à la recherche et aux relations internationales. « Je suis ravie que le gouvernement du Canada ait choisi de confirmer le rôle particulier que joue ce centre en lui octroyant ce prix. »

« En investissant dans les sciences, la technologie et l’innovation, nous stimulons la compétitivité du Canada et renforçons son rôle de chef de file sur la scène internationale, » a déclaré le ministre de l’Industrie, l’honorable Tony Clement. « Notre gouvernement est fier d’appuyer les lauréats des prix Synergie, lesquels alimentent notre économie et offrent au monde entier les meilleures innovations canadiennes. »

« Les investissements stratégiques effectués par le CRSNG au fil des ans ont mené à de nombreuses collaborations fructueuses comme celle que nous soulignons aujourd'hui », a affirmé Mme Suzanne Fortier, présidente du CRSNG. « Les prix Synergie reconnaissent les partenariats qui réunissent les meilleurs chercheurs des universités canadiennes et les chefs de file les plus novateurs du secteur privé, ce qui permet de transférer des résultats de recherche concrets à ceux qui peuvent les transformer en avantages socioéconomiques pour les Canadiens. »

En travaillant avec plus de 20 chefs de file internationaux de l’industrie, le CTMM a introduit l’innovation dans ce domaine pendant plusieurs décennies et est devenu la ressource vers laquelle se tourner pour les entreprises de transformation de métaux de partout dans le monde, lorsqu’elles veulent améliorer la qualité de leurs produits. Des entreprises comme Hatch, Novelis, Heraeus Electro-Nite, Sumitomo Metals Industries, et Rio Tinto collaborent avec des chercheurs dans les installations à la fine pointe de la technologie du CTMM. Ils s’intéressent particulièrement au perfectionnement de la transformation, de la production et de la caractérisation durable de matériaux avancés utilisés par les industries du fer et des métaux légers. 

« L’un des grands accomplissements est le perfectionnement d’un détecteur pour les métaux liquides qui pourrait mesurer leur qualité. Ce résultat a nécessité 20 ans d’effort, soit cinq ans pour qu’il convienne à l’aluminium, puis 15 autres pour qu’il convienne à l’acier liquide », a précisé le professeur Guthrie. « Nous possédons maintenant de l’équipement dans des fonderies d’aluminium partout sur la planète, pour évaluer la qualité de leur aluminium, ce qui est extrêmement important dans le cas de produits comme des boîtes de conserve, car s’il reste une imperfection, même microscopique, cela peut faire fendre la paroi pendant la fabrication. Il était donc essentiel pour Alcan que ce détecteur d’inclusion fonctionne. Il en va de même pour la fabrication de l’acier. Les Japonais sont les chefs de file de la fabrication de l’acier, et nous avons obtenu une excellente collaboration de la part de Sumitomo et d’Heraeus pour mettre au point cette technique pour l’acier liquide. » 

Le CTMM envisage l’avenir avec détermination. Le Centre possède l’une des deux fondeuses pilotes à convoyeur unique horizontal au monde, et souhaite révolutionner le coulage des métaux en feuille au cours de la prochaine décennie. « Nous pouvons remercier la professeure Isac pour tous ses efforts à concevoir l’installation de coulage en continu à McGill. Grâce à cet équipement pilote novateur, nous étudions les fondements de la fonte de feuilles d’acier chaud d’une épaisseur de 2,5 cm à un rythme d’un mètre à la seconde, soit 60 fois plus rapidement que ne le permettent les équipements actuels. C’est notre prochaine grande contribution », a conclu monsieur Guthrie.

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