Une étude révèle que la violence faite aux enfants modifie le gène de résistance au stress
Selon les auteurs d'une étude publiée dans la revue Nature Neuroscience, les adultes qui ont été victimes de violence ou de négligence dans leur enfance présentent des modifications génétiques qui les ont vraisemblablement rendus biologiquement plus sensibles au stress. Ces conclusions contribuent à élucider le fondement biologique des blessures subies durant une enfance difficile et laissent entrevoir à quoi tient la résilience de ceux qui parviennent à s'en libérer. Ont participé à ces recherches les stagiaires postdoctoraux Patrick McGowan, Michael Meaney, Aya Sasaki, Ana C. D'Alessio, Sergiy Dymov, Benoît Labonté et Moshe Szyf, tous de McGill, ainsi qu'un chercheur également de McGill, le Dr Gustavo Turecki, qui est aussi directeur de la Banque de cerveaux.