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Si le passĂ© n’était pas garant de l’avenir des ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő?

la chimie des ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő dans le monde la chimie des ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő dans le monde Du nouveau dans la chimie des ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő

L’ocĂ©an Ă  travers lequel le Titanic a voguĂ© il y a un peu plus de 100Ěýans Ă©tait très diffĂ©rent de celui dans lequel nous nous baignons aujourd’hui. Le rĂ©chauffement climatique accroĂ®t la tempĂ©rature des ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő et endommage les rĂ©seaux alimentaires marins. Les eaux de ruissellement qui transportent de l’azote des engrais sont en voie de crĂ©er des zones cĂ´tières mortes. Une Ă©quipe internationale de chercheurs dirigĂ©e par McGill vient de terminer la première Ă©tude mondiale des modifications subies par un Ă©lĂ©ment crucial de la chimie de l’ocĂ©an, le cycle de l’azote, Ă  la fin de la dernière pĂ©riode glaciaire. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont confirmĂ© que les ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő assurent l’équilibre du cycle de l’azote. Toutefois, les donnĂ©es ont Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© qu’il s’agit d’un processus lent pouvant s’échelonner sur plusieurs siècles, voire des millĂ©naires, ce qui soulève des inquiĂ©tudes en raison de l’amplitude et de la vitesse des changements auxquels les ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő sont soumis.

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 13 June 2013
«ĚýPour la première fois, nous pouvons quantifier la façon dont les ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő ont rĂ©agi Ă  un rĂ©chauffement climatique naturel lent lorsque le monde est sorti du dernier âge glaciaire, a dĂ©clarĂ© le professeur Eric Galbraith du DĂ©partement de sciences atmosphĂ©riques et ocĂ©aniques de l’UniversitĂ© McGill, qui a dirigĂ© l’étude. Il est clair qu’il y a une forte sensibilitĂ© climatique dans le cycle de l’azote des ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő.Ěý»

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Le cycle de l’azote est un composant majeur du mĂ©tabolisme gĂ©nĂ©ral des ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő. Tout comme les protĂ©ines, qui sont essentielles Ă  la santĂ© des humains, l’azote est crucial pour la santĂ© des ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő. Et, Ă  l’instar des protĂ©ines qui sont transportĂ©es par le sang et circulent Ă  travers le corps, l’azote des ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő est maintenu en Ă©quilibre par des bactĂ©ries marines grâce Ă  un cycle complexe qui prĂ©serve la santĂ© des ´Çł¦Ă©˛ą˛Ô˛ő. Le phytoplancton (organisme microscopique Ă  la base de la chaĂ®ne alimentaire) «ĚýfixeĚý» l’azote dans les eaux peu profondes ensoleillĂ©es de l’ocĂ©an, puis, une fois qu’il est mort et submergĂ© sous l’eau, l’azote est Ă©liminĂ© (un processus appelĂ© la «ĚýdĂ©nitrificationĚý») dans des poches sombres et pauvres en oxygène des profondeurs de l’ocĂ©an.

Grâce Ă  des sĂ©diments prĂ©levĂ©s au fond de l’ocĂ©an dans diffĂ©rentes parties du monde, les chercheurs ont confirmĂ© qu’au fur et Ă  mesure que les nappes glaciaires ont commencĂ© Ă  fondre et que le climat s’est rĂ©chauffĂ© Ă  la fin du dernier âge glaciaire, il y a de cela 18Ěý000Ěýans, le cycle de l’azote marin s’est accĂ©lĂ©rĂ©. L’ocĂ©an s’est stabilisĂ© dans son nouvel Ă©tat plus chaud, et la vitesse du cycle gĂ©nĂ©ral de l’azote s’est accrue, il y a de cela environ 8Ěý000Ěýans. Étant donnĂ© le rythme du changement sans prĂ©cĂ©dent Ěýdans le cycle de l’azote ocĂ©anique, les chercheurs ne peuvent confirmer le temps nĂ©cessaire aux Ă©cosystèmes marins pour pouvoir s’y adapter

«ĚýLa planète subit des changements d’une ampleur inimaginable, a dĂ©clarĂ© le professeur Galbraith. Nous n’avions pas pensĂ© que les Ă©missions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère modifieraient la quantitĂ© d’azote dont disposent les poissons dans l’ocĂ©an, mais c’est ce qui se produit. Il est important de rĂ©aliser que tout est interreliĂ©.Ěý»

Pour lire l’étude complète dans Nature GeoscienceĚý:

La recherche a été subventionnée par l’Institut canadien de recherche avancée par le biais du Programme d’évolution du système terrestre.

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