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McGill inaugure une nouvelle ère pour la recherche en sciences de la vie au Canada

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 16 September 2008

Grâce au partenariat entre les secteurs public et privé, le Complexe des sciences de la vie encouragera la collaboration et sera à l’origine de la prochaine vague de découvertes biomédicales

L’Université McGill s’enorgueillit d’une longue histoire de collaboration entre ses professeurs et ses chercheurs, et avec l’ouverture d’un Complexe des sciences de la vie de plusieurs millions de dollars, sa culture scientifique profondément enracinée fait un gigantesque bond en avant. Cet établissement phare, le plus grand projet de construction jamais entrepris par McGill, stimulera davantage la recherche interdisciplinaire en réunissant sous un même toit certains des scientifiques les plus talentueux au monde, accélérera le processus permettant de transformer les découvertes en traitements et médicaments, et ce faisant, confirmera la position de la ville de Montréal en tant que pôle de recherche biomédicale de grande envergure au Canada et dans le reste du monde.

Le jeudi 18 septembre, grâce à la vision des partenaires des secteurs public et privé, McGill inaugurera le Complexe des sciences de la vie. Parmi les principaux participants, soulignons la présence de Heather Munroe-Blum, principale et vice-chancelière de l’Université McGill ; le Dr Eliot Phillipson, président et chef de la direction de la Fondation canadienne pour l'innovation ; Michelle Courchesne, la ministre québécoise de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille; Francesco Bellini, et Rosalind et Morris Goodman, les principaux donateurs ; Martin Grant, le doyen de la Faculté des sciences ; Richard I. Levin, vice-principal (affaires de la santé) et doyen de la Faculté de médecine, ainsi que les chercheurs principaux à l’origine du projet.

« L’ouverture de ce Complexe ultra moderne des sciences de la vie revêt une importance capitale, non seulement pour McGill, mais pour l’ensemble de la recherche médicale », a déclaré la professeure Munroe-Blum. « Je suis certaine que les efforts coopératifs de nos excellents chercheurs, qui oeuvrent dans de nombreuses disciplines scientifiques et médicales, aboutiront à des découvertes d’une grande portée et, en fin de compte, à des traitements indispensables pour soigner certaines des maladies les plus dévastatrices au monde. Et nous sommes extrêmement fiers que cela se produise ici même à McGill et à Montréal. »

« Bien sûr, nous apprécions l’énorme soutien de nos donateurs privés et de nos partenaires publics, le gouvernement du Québec et la Fondation canadienne pour l’innovation, sans lesquels ce projet n'aurait pu voir le jour. Je souhaiterais profiter de l’occasion pour souligner également les remarquables contributions des familles Bellini et Goodman, dont l'extraordinaire générosité a permis à McGill de se projeter dans l’avenir tout en consolidant l’excellente réputation dont elle jouissait déjà dans le domaine de la recherche biomédicale ».

Le Complexe des sciences de la vie englobe deux nouveaux édifices : le pavillon Francesco Bellini des sciences de la vie et le pavillon de recherche sur le cancer, en plus du pavillon McIntyre des sciences médicales et du pavillon Stewart des sciences biologiques qui existaient déjà tous les deux. Le Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman, récemment rebaptisé, se situera à la fois dans le pavillon de recherche sur le cancer et le pavillon McIntyre des sciences médicales.

L’intégration des bâtiments existants dans la nouvelle structure élimine la séparation physique entre les gens et crée un espace novateur conçu pour encourager les chercheurs des différentes disciplines à collaborer plus étroitement afin d'aboutir à des découvertes scientifiques et de développer de nouveaux traitements médicaux.

Le Complexe des sciences de la vie accueillera 60 chercheurs principaux et plus de 2 500 scientifiques, techniciens, étudiants des cycles supérieurs et stagiaires postdoctoraux. Avec ses chercheurs de calibre international en médecine et en sciences, travaillant côte à côte sous un même toit, le nouveau Complexe des sciences de la vie servira de catalyseur, utilisant les découvertes fondamentales pour apporter de nouvelles connaissances, identifier des traitements novateurs et améliorer les soins aux patients. Son ouverture lance une nouvelle ère pour la recherche portant sur les causes, le traitement et la prévention des maladies chez l’homme, une recherche qui promet d’élever la connaissance scientifique à des niveaux jamais atteints et d’engendrer de gigantesques bénéfices pour la santé humaine.

Les chercheurs travailleront dans un environnement professionnel qui leur permettra de passer de la découverte de la molécule à l’administration du médicament, faisant ainsi passer la science du laboratoire au chevet du patient. Ils pourront affronter tout le spectre des pathologies actuelles, du diabète à la fibrose kystique, en passant par la tuberculose et le cancer, avec l'objectif d'annoncer de bonnes nouvelles sur le plan médical pour les décennies à venir.

Non seulement le Complexe des sciences de la vie permettra à McGill de recruter et de fidéliser quelques-uns des chercheurs en sciences biomédicales les plus doués de notre époque, mais il fournira également un environnement idéal pour ces brillants scientifiques qui formeront les leaders scientifiques de demain. Les jeunes étudiants de deuxième et troisième cycles et les stagiaires postdoctoraux les plus brillants et les plus compétents commencent déjà à affluer du monde entier en raison des perspectives qu’offre la nouvelle infrastructure multidisciplinaire.

Le nouveau Complexe des sciences de la vie conférera de nombreux avantages économiques à Montréal et au Québec, notamment la création d’emplois pour la communauté scientifique, ainsi qu’un fort potentiel pour des investissements futurs dans l’industrie québécoise de la biotechnologie en émergence. Montréal, qui est déjà un point de convergence pour la recherche biomédicale, représente une extraordinaire toile de fond pour la recherche multidisciplinaire qui s’effectue déjà au sein de ce nouvel établissement et permet de tisser des liens étroits entre McGill et un réseau d’hôpitaux affiliés. Ces relations jettent des ponts qui permettent de transférer rapidement les découvertes effectuées dans ces nouveaux laboratoires aux malades des collectivités du Québec, du Canada et du monde entier.

Pour couvrir les frais de construction et d’équipement, McGill a reçu un financement de plus de 41 millions de dollars du gouvernement du Québec et plus de 27 millions de dollars de la Fondation canadienne pour l’innovation.

« Ce complexe ultra moderne met à la disposition des chercheurs les outils et l'environnement nécessaires pour transformer les idées novatrices en une recherche de pointe », a déclaré le Dr Phillipson de la FCI. « Les progrès qui seront réalisés grâce à cet établissement auront très certainement un impact réel et positif sur l’existence de tous les Canadiens. »

« Le gouvernement du Québec est conscient de la nécessité de soutenir adéquatement nos grandes maisons du savoir, et le complexe que nous inaugurons aujourd'hui nous procure une autre preuve de notre appui indéfectible à leur égard. », a dit madame Courchesne.

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