McGill heureuse de l'investissement de Québec
L'Université indique que d'autres investissements doivent être consentis pour assurer la concurrence
La Pre Heather Munroe-Blum, principale et vice-chancelière de l'Université McGill, accueille favorablement l'annonce faite aujourd'hui par M. Jean-Marc Fournier, ministre de l'Éducation du Québec, qui fait suite à la promesse du premier ministre Jean Charest, en août dernier, d'investir 240 millions de dollars supplémentaires en financement universitaire au cours des trois prochaines années.
« Nous sommes très reconnaissants au gouvernement du Québec d'avoir entrepris cette démarche afin d'aborder d'urgence le grave problème du sous-financement auquel doivent faire face les universités québécoises, et ce, depuis plus de dix », a mentionné la principale Munroe-Blum.
En 2003, le sous-financement annuel du système universitaire québécois a été évalué par la CREPUQ à 375 millions de dollars. Selon les plus récentes estimations, ce montant serait désormais de plus de 400 millions de dollars.
Le Pr Morty Yalovsky, vice-principal (administration et finances), a indiqué que : « l'Université McGill est très heureuse que la distribution de la part récurrente des fonds réinvestis tente de reconnaître les coûts différentiels rattachés à la gestion de programmes universitaires spécifiques. Bien qu'il s'agisse là d'une démarche très attendue, le Québec continue de traîner derrière les provinces canadiennes et les autres pays qui ont investi de manière importante dans l'éducation postsecondaire ».
La principale Munroe-Blum a conclu en soulignant que : « les défis que les universités sont appelées à relever, notamment à l'égard du recrutement, de l'enseignement, de la réalisation de recherches et des diverses façons d'améliorer la société mondiale du savoir, ne peuvent être abordés sans un soutien véritable, continu et efficace. Voilà , tout simplement ».