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Nouvelles

Mai est le mois de la sclérose en plaques

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 11 May 2010

Le saviez-vous?

  • On observe chez les Canadiens un des plus hauts taux de sclérose en plaques (SP) au monde.
  • La SP est la maladie neurologique la plus courante à affecter les jeunes adultes au Canada, et elle est diagnostiquée chaque jour chez trois Canadiens.
  • La SP est en général diagnostiquée chez de jeunes adultes de 15 à 40 ans, mais elle peut aussi frapper des enfants, dont certains à l’âge de deux ans.

La SP est une maladie imprévisible et souvent invalidante du cerveau et de la moelle épinière qui attaque la myéline recouvrant les neurones. Elle peut entraîner la perte de l’équilibre, des troubles d’élocution, une fatigue extrême, une vision double et la paralysie. Si la plupart des chercheurs estiment que la SP est une affection auto-immune, sa cause exacte reste encore inconnue. (SourceÌý: )

Ce qu’il y a de neufÌý:

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Reportage à l’émission Le Code Chastenay sur la neuroingénierie et les travaux de David Colman, Ph. D., et Dalinda Liazoghli, Ph. D.Ìý

Recherche

Le fingolimod et la remyélinisation (American Journal of Pathology)

Une nouvelle étude menée par des chercheurs du Neuro indique que l’application de doses physiologiques de fingolimod, un médicament actuellement soumis à des essais cliniques en raison de ses propriétés anti-inflammatoires, se traduit par une meilleure remyélinisation dans des coupes de cerveau de souris et par des effets associés sur de multiples types de cellules nerveuses.

Rôles des lymphocytes B et effets de la déplétion en lymphocytes B chez les patients atteints de SP (Annals of Neurology)

Une étude conjointe internationale dirigée par le Dr Amit Bar-Or a permis de déterminer des rôles inconnus pour les lymphocytes B ainsi que leur influence sur les lymphocytes T chez les personnes souffrant de sclérose en plaques. L’étude explique pourquoi la thérapie qui réduit le nombre de lymphocytes B est associée à une diminution de toute nouvelle activité de la SP chez des personnes qui en souffrent.

Le traitement de la SP au NeuroÌý: une tradition bien ancrée

La plus vieille clinique de SP au Canada est située à l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal – le Neuro. La clinique a 2 000 patients réguliers et reçoit chaque année 4Ìý300 consultations. Les patients sont traités par une équipe multidisciplinaire de , é, de , es et de ux. Les personnes souffrant de SP peuvent aussi participer à des études cliniques.

La recherche sur la SP au Neuro

Plus de 50 membres du personnel du Neuro travaillent sur la SP, en laboratoire ou à la clinique, afin d’aider les gens à guérir de cette maladie débilitante. Ils dirigent des programmes multidisciplinaires internationaux et sont présentement associés à douze études cliniques. L'équipe de spécialistes en SP étudie la maladie de tous les angles – de l’imagerie cérébrale à la biologie fondamentale des cellules nerveuses et de la réaction immunitaire. Cette approche combinée offre le meilleur espoir de traduire les observations fondées sur la recherche en thérapeutique clinique et, inversement, de comprendre le processus de la maladie en fonction de la réaction de patients à des thérapies établies et nouvelles.

Le docteur Yves Lapierre, directeur de la clinique de SP au Neuro, traite des patients et mène des études sur des médicaments qui visent à réduire le taux de rechute des attaques initiales de SP. Le neurologue Douglas Arnold utilise les techniques les plus récentes d’imagerie pour visualiser les lésions de SP dans le cerveau et comprendre les effets des traitements.ÌýLeurs travaux pourraient ouvrir la voie à des solutions pour contrôler les impacts de la SP.

Le neurologue Jack Antel examine les propriétés des cellules gliales du système nerveux central, leurs rôles dans la réparation et leurs interactions avec le système immunitaire. Amit Bar-Or, neurologue, immunologue et directeur du nouveau Programme de thérapeutique expérimentale, étudie les propriétés fondamentales de cellules immunitaires, de cellules souches et leurs interactions avec des cellules nerveuses ainsi que le développement de nouvelles thérapies pour des maladies neurologiques comme la SP. Le but de leurs travaux est de comprendre la ou les causes de la SP et de contribuer au développement de thérapies sûres et efficaces.

Les travaux du Pr David Colman, directeur du Neuro, portent sur la régénération de la myéline afin d’améliorer la transmission des signaux au système nerveux central. Le Pr Tim Kennedy étudie comment la myéline se forme durant le développement neuronal, comment la myéline se maintient et comment favoriser la régénération des axones.Ìý La Pre Alyson Fournier étudie des mécanismes de la lésion de cellules nerveuses et développe des stratégies pour favoriser leur régénération dans des maladies comme la SP. Leurs travaux pourraient un jour réduire l'impact dévastateur de la maladie ou même aider des personnes atteintes de SP à guérir complètement.

L’Institut et hôpital neurologique de MontréalÌý: L’Institut et hôpital neurologique de Montréal – le Neuro est un centre médical universitaire unique, spécialisé en neurosciences. À la fois institut de recherche et d'enseignement de l’Université McGill, le Neuro constitue l’assise de la mission en neurosciences du Centre universitaire de santé McGill. Fondé en 1934 par l’éminent Dr Wilder Penfield, le Neuro le Neuro est reconnu mondialement pour son intégration de la recherche, les soins qu’il prodigue avec compassion aux patients et sa formation spécialisée, tous des éléments essentiels au progrès des sciences et de la médecine. Les chercheurs du Neuro sont des chefs de file mondiaux en neurosciences cellulaire et moléculaire, en imagerie cérébrale, en neurosciences cognitives, ainsi que dans l'étude et le traitement de l'épilepsie, de la sclérose en plaques et de troubles neuromusculaires. Pour tout renseignement, veuillez consulter

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