Les oiseaux poss茅dant un cerveau de grande dimension survivent mieux dans la nature
Selon une nouvelle recherche publi茅e aujourd'hui dans la revue Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, les oiseaux poss茅dant un cerveau de grande dimension par rapport 脿 leur corps affichent un taux de mortalit茅 plus faible que ceux qui ont un cerveau de petite dimension. Selon le coauteur de l'茅tude, le chercheur Louis Lefebvre, de la facult茅 de biologie de McGill, 芦 il s'agit de la premi猫re 茅tude qui r茅v猫le que la dimension du cerveau offre un avantage sur le plan de la survie 禄.
La recherche fournit des preuves de ce que les scientifiques d茅crivent comme l'hypoth猫se de 芦 tampon cognitif 禄 鈥� l'id茅e selon laquelle un cerveau de grande dimension permet aux animaux d'avoir des comportements plus souples et de survivre aux d茅fis que pr茅sente l'environnement. Cette th茅orie a d'abord 茅t茅 avanc茅e pour r茅soudre le casse-t锚te suivant : Pourquoi le cerveau des animaux, y compris l'homme, 茅voluerait-il, compte tenu du 芦 co没t 禄 associ茅 au d茅veloppement et 脿 la conservation d'un cerveau de plus grande dimension?
Les chercheurs ont compar茅 la dimension du cerveau, la masse corporelle et les taux de mortalit茅 chez plus de 200 esp猫ces diff茅rentes d'oiseaux issus des r茅gions polaires, temp茅r茅es et tropicales.
芦 Comme de nombreux facteurs influent sur la survie, nous avons tenu compte du plus grand nombre de facteurs possible pour d茅terminer l'avantage unique de la dimension du cerveau 禄, ajoute le professeur Louis Lefebvre. Les chercheurs ont pris en compte les facteurs qui auraient pu d茅terminer les variations dans les taux de mortalit茅, tels que le comportement migratoire, les comp茅titions pour l'accouplement et le comportement des oisillons.
Le co-auteur Tamas Szekely, de l'Universit茅 de Bath, affirme que 芦 les oiseaux conviennent parfaitement 脿 ce genre de test, car ils constituent un des seuls groupes d'animaux chez lesquels on comprend bien la relation entre les cerveaux de grande dimension et l'adaptation comportementale am茅lior茅e aux d茅fis 茅cologiques. Nos r茅sultats laissent supposer que les animaux poss茅dant un cerveau de grande dimension peuvent 锚tre davantage pr茅par茅s 脿 faire face aux d茅fis que pr茅sente l'environnement, comme le changement climatique et la destruction des habitats 禄.
L'auteur principal de l'茅tude est le Dr Daniel Sol, un ancien fellow postdoctoral de McGill qui travaille d茅sormais 脿 l'Universit茅 autonome de Barcelone, en Espagne. Andras Liker, l'Universit茅 Pannon de Hongrie, est 茅galement membre de l'茅quipe de recherche.
La recherche a 茅t茅 financ茅e par des subventions du Ministerio de Educaci贸n y Ciencia (Espagne), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en g茅nie du Canada et de l'Acad茅mie des sciences de la Hongrie.