Les miniséries de McGill grossissent
Un cinquième volet du programme de vulgarisation s'ouvre avec Mini-Biz
L'Université McGill inaugure en septembre le premier Mini-Biz au Canada, un programme d'éducation communautaire dispensé par des spécialistes de calibre international de la Faculté de gestion Desautels, qui aborderont des sujets allant de l'entrepreneurship aux pratiques commerciales durables.
À l'instar des autres miniséries — Mini-Med, Mini-Droit, Mini-Musique et Mini-Science — Mini-Biz s'efforcera de présenter des sujets accessibles à tous, de façon attrayante, inspirante et divertissante. Il n'y a ni préalable, ni travail à remettre, ni examen à passer, les cours sont donnés en langage profane et se terminent chaque fois par une période de questions. Jusqu'à maintenant, ces miniséries ont attiré un public éclectique, où l'on retrouve côte à côte l'élève du secondaire qui explore un domaine d'études et le retraité avide de nouvelles connaissances. Le coût de l'inscription à une série est de 100 $ pour le grand public, et de 60 $ pour les étudiants et les aînés. Une série comporte en général six à huit conférences. Cet automne, en plus du Mini-Biz, il y aura une série Mini-Med et une série Mini-Droit. Au printemps, on offrira les séries Mini-Science et Mini-Musique.
Depuis son inauguration en 2001, le programme connaît un succès retentissant, et l'on compte plus de 3 000 anciens mini-étudiants, rapporte Kappy Flanders, membre du Conseil des gouverneurs de McGill. « Si les miniséries sont si populaires, c'est qu'elles répondent à une grande soif pour un enseignement de qualité », explique madame Flanders, qu'on a surnommée doyenne honoraire des miniséries en raison de l'effort qu'elle déploie à répandre le programme à McGill et ailleurs au Canada. « À chaque conférence, le meilleur professeur en la matière s'offre à transmettre l'essentiel de sa spécialité. Notre Faculté fait un travail si formidable que beaucoup d'anciens se réinscrivent à chaque nouvelle série. »
Historique des miniséries de McGill
Premier programme d'éducation publique en son genre au Canada, Mini-Med a vu le jour à la Faculté de médecine de l'Université McGill à l'automne 2001. Le succès fut instantané et le concept aussitôt repris par les affiliés de McGill comme l'Institut universitaire Douglas en santé mentale, l'Hôpital général juif et l'Hôpital de Montréal pour enfants. Depuis, de nombreuses universités canadiennes dispensent leur propre miniprogramme. L'idée originale est celle de J. John Cohen, un diplômé de McGill qui a lancé la première minisérie à l'Université du Colorado en 1990. En mettant Mini-Med sur pied, le docteur Cohen cherchait à rapprocher le milieu universitaire de la collectivité. Aux États-Unis, plus de 80 établissements du savoir — écoles de médecine, universités, instituts de recherche et hôpitaux — ont maintenant leur école Mini-Med.