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Les chercheurs de McGill se démarquent dans la course aux bourses Banting

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 15 September 2011

Les bourses Banting soulignent le travail de neuf étudiants postdoctoraux mcgilloisÌýpar l’octroi d’importantes subventions de recherche

Le rang de McGill parmi les institutions de premier plan en recherche postdoctorale a été renforcé aujourd’hui par l’annonce du gouvernement canadien des noms des 70 premiers lauréats des bourses Banting. Les chercheurs mcgillois arrivent en tête, récoltant plus de bourses que ceux de toute autre université au pays. Les bourses Banting appuient les travaux de l’élite des chercheurs postdoctoraux du Canada et d’ailleurs à hauteur de 70 000 dollars par année sur deux ans.

Cette année, les neuf boursiers de McGill sont originaires du Canada, de France, des États-Unis, du Bénin et d’Australie. Leurs recherches portent sur divers domaines, comme la santé, le génie ainsi que les sciences naturelles et sociales. Elles portent notamment sur la relation entre la circulation de gaz et l’évolution de la galaxie, l’accès légal à l’eau, la guerre et l’éthique à l’âge de la robotique, les effets des troubles du sommeil sur la mémoire et les émotions des enfants, de même qu’à ce que les têtards peuvent révéler sur la vision humaine.

« L’octroi de bourses Banting à des chercheurs de McGill met en évidence la valeur des travaux de pointe menés par ces derniers. Il fait également ressortir les ressources et le soutien dont disposent ces remarquables étudiants postdoctoraux d’ici et d’ailleurs qui ont pris la décision de poursuivre leurs recherches au Canada et à McGill », a déclaré la professeure Heather Munroe-Blum, principale et vice-chancelière de McGill.

Originaire de France, Aurélie Cobat étudie à la Faculté de médecine de McGill et se penche sur la tuberculose. « Mes travaux postdoctoraux permettront d’identifier un tout nouvel ensemble de cibles pour l’intervention publique et clinique, ce qui pourrait avoir une incidence énorme sur l’un des problèmes de santé les plus pressants à l’échelle mondiale, a-t-elle affirmé. Cette bourse me donne une occasion en or de parfaire ma formation en génétique des maladies infectieuses chez l’humain au Centre d’études sur la résistance de l’hôte de McGill. Dans cet environnement exceptionnel, je pourrai améliorer ma compréhension des aspects méthodologiques et fonctionnels de la lutte génétique contre les maladies infectieuses. »

Les bourses sont nommées en l’honneur de Sir Frederick Banting, médecin, chercheur, lauréat d’un prix Nobel et héros de guerre canadien qui, avec son adjoint Charles Best, est considéré comme le découvreur de l’insuline. Elles sont financées par les Instituts de recherche en santé du Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

Vous trouverez ci-dessous la liste des boursiers Banting de l’Université McGill. Pour en savoir plus sur leurs travaux, (textes en anglais).

Aurélie Cobat : Faculté de médecine de McGill

Cory Harris : École de diététique et de nutrition humaine de McGill

Jim Geach : Département de physique de McGill

Marion Van Horn : Département de neurologie et de neurochirurgie de McGill

Jessica Coon : Département de linguistique de McGill

Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer : Faculté de droit de McGill, Centre sur les droits de la personne et le pluralisme juridique de McGill

Armel Brice Adanhounme : Faculté de droit de McGill

Melodee Mograss : Centre universitaire de santé McGill

Mark Lewis Shepheard : Faculté de droit de McGill

À propos de l’Université McGill

Fondée à Montréal, au Québec, en 1821, l’Université McGill est l’institution canadienne chef de file en enseignement postsecondaire. L’établissement compte deux campus, 11 facultés, 11 écoles professionnelles, 300 programmes d’études et au-delà de 36 000 étudiants, dont 8 300 aux cycles supérieurs. L’Université attire des étudiants originaires de plus de 150 pays, de même qu’au-delà de 7 200 étudiants étrangers qui représentent 20 pour cent de son corps étudiant. La langue maternelle de près de la moitié des étudiants mcgillois – dont font partie 6 200 francophones – est autre que l’anglais.

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