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Une "course contre la montre". C'est ainsi que le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a qualifié l'urgence de refroidir les réacteurs nucléaires abîmés par le séisme du 11 mars. Plus rien n'est exclu pour empêcher la catastrophe, même la possibilité d'ensevelir les réacteurs sous le sable et le béton, ont admis hier les ingénieurs japonais...
"Je ne comprends pas pourquoi les Français ont augmenté le degré de crise nucléaire à 6", a dit hierÌýChristian Janicki, physicien médical à l'Université McGill et responsable de la radioprotection au Centre universitaire de santé McGill. "A Tokyo, les radiations seront minimes. Les Américains évacuent les familles des diplomates parce que le pays entier est en crise en raison des difficultés d'approvisionnement, non à cause du risque de radiations."
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