Investir dans l’avenir
Du dépistage précoce des maladies, à la mise au point de médicaments plus efficaces et l’utilisation optimale de la nanoélectronique : trois projets de recherche mcgillois se partageront presque 11 millions de dollars de la FCI
Voici une brève description de ces trois projets :
La biologie structurale au carrefour de la biologie et de la médecine – sous la direction du professeur Kalle Gehring (Département de biochimie, Faculté de médecine) – 4 834 800 $ – projet réalisé en collaboration avec l’Université de Montréal. Cette subvention permettra aux chercheurs de mieux visualiser la structure tridimensionnelle des molécules biologiques telles que les protéines et les acides nucléiques. Ils auront ainsi une meilleure compréhension de l’origine de certaines maladies, comme le cancer, et pourront concevoir de nouvelles molécules qui seront utilisées pour la mise au point structurale de nouveaux médicaments, ainsi que dans le domaine de la chimie verte.
Mise à jour d’outils pour la nanoscience et la nanotechnologie – sous la direction du professeur Peter Grütter (Département de physique, Faculté des sciences) – 4 520 148 $.
Dans le cadre de travaux en nanotechnologie (nano étant un préfixe associé aux unités de mesure et correspondant à 10-9 [soit un milliardième de l'unité de base]), ces fonds serviront à appuyer des projets de recherche et développement d’avant-garde conçus pour améliorer l’efficacité énergétique dans les domaines de l’énergie solaire, des technologies de l’information et des applications biomédicales des nanosciences et de la microtechnologie.
Imagerie multiéchelle et analyse de matières biologiques et biomatériaux en nanomédecine – sous la direction du professeur Marc McKee (Faculté de médecine dentaire) – 1 506 252 $
Ces fonds serviront à l’achat d’équipement qui permettra aux chercheurs d’obtenir et d’analyser des images haute résolution des processus biologiques qui se produisent dans les protéines, les cellules et les tissus, aux niveaux infracellulaire, cellulaire et moléculaire. Les chercheurs visent ultimement à concevoir des agents thérapeutiques ciblés agissant au siège de la maladie et à l’échelle moléculaire, des matériaux pour implants novateurs aux fins de réparation et de régénération tissulaires, ainsi que des méthodes novatrices favorisant le diagnostic précoce des maladies.
Le gouvernement du Canada a créé la FCI en 1997 pour renforcer la capacité du pays de mener des activités de recherche et de développement technologique de calibre mondial dont bénéficient les Canadiens. Le Fonds de l’avant-garde et des initiatives nouvelles a été créé afin de financer l’infrastructure dont les chercheurs ont besoin pour la réalisation de travaux novateurs.
« La recherche et l’innovation sont de puissants moteurs de croissance au sein de nos collectivités », affirme Gilles G. Patry, président-directeur général de la Fondation canadienne pour l’innovation. « Le financement octroyé aujourd’hui permettra à un groupe de chercheurs et d’étudiants talentueux d’apporter des solutions, de mettre au point des produits et de proposer des idées dont le Canada a besoin pour assurer sa prospérité. »« Les chercheurs de l’Université McGill déploient leurs connaissances et leur imagination afin de trouver des solutions à des problèmes universels », précise Rose Goldstein, vice-principale (recherche et relations internationales) à McGill. « Qu’ils s’efforcent de mettre au point des méthodes de dépistage précoce des maladies, d’optimiser le potentiel de la nanotechnologie ou de concevoir des médicaments plus efficaces, l’appui de la Fondation canadienne pour l’innovation est essentiel à leurs travaux et nous sommes extrêmement reconnaissants de l’aide qu’elle leur apporte. »
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