Du nouveau ±è±ð°ù²µÃ©±ô¾±²õ´Ç±ô autour des lacs arctiques
Katherine Gombay - Nouvelles - 10 juin 2014
Plutôt habitués à mesurer les conséquences du dégel du ±è±ð°ù²µÃ©±ô¾±²õ´Ç±ô que son expansion, des chercheurs de l’Université McGill et du Service géologique des États-Unis ont fait une étonnante découverte. Fait de sol gelé, de pierres ou de sédiments, ils ont observé le renouvellement de ±è±ð°ù²µÃ©±ô¾±²õ´Ç±ô autour du lac Twelvemile, aux abords du passage intérieur de l’Alaska. Les chercheurs sont toutefois rapidement parvenus à la conclusion qu’en raison du rythme du changement climatique, ce ±è±ð°ù²µÃ©±ô¾±²õ´Ç±ô serait dissous d’ici la fin du siècle.
Depuis vingt ans, au fur et à mesure de la progression de la décrue des eaux, des bandes d’arbustes nains ont poussé sur les rivages nouvellement dégarnis. Martin Briggs, du Service géologique des États-Unis, et le professeur Jeffrey McKenzie, du Département des sciences terrestres et planétaires de l’Université McGill, ont découvert que l’ombre projetée par les arbustes refroidit et assèche le sol, ouvrant ainsi la voie au nouveau ±è±ð°ù²µÃ©±ô¾±²õ´Ç±ô.
Dans un premier temps, les chercheurs étaient très emballés par cette découverte. Mais après avoir analysé l’épaisseur du nouveau ±è±ð°ù²µÃ©±ô¾±²õ´Ç±ô et évalué les répercussions du changement climatique – en tenant également compte de la hausse de température prévue de trois degrés Celsius en Arctique –, ils ont conclu que le nouveau ±è±ð°ù²µÃ©±ô¾±²õ´Ç±ô serait détruit avant la fin du présent siècle actuel.
Pour lire l’article « New permafrost is forming around shrinking Arctic lakes, but will it last? », de Martin Briggs et coll. dans Geophysical Research Letters, cliquez sur ce lien : .