Deux chercheurs de McGill méritent le Prix du Québec 2010
Nancy Adler et Mark Wainberg figurent parmi les
scientifiques les plus méritants au Québec
Encore une fois cette année, les chercheurs de McGill se retrouvent
parmi les gagnants du Prix du Québec, annoncés aujourd’hui dans le
cadre d’une conférence de presse tenue à Montréal. En effet, Nancy
Adler, véritable dynamo de la créativité, professeure en
comportement organisationnel et en gestion internationale à la
Faculté de gestion Desautels, ainsi que Mark Wainberg, chercheur de
renom sur le virus d’immunodéficience humaine (VIH) et le sida et
activiste bien connu, ont tous deux reçu l’hommage le plus élevé
rendu par le gouvernement provincial pour leur contribution Ã
l’avancement social et scientifique du Québec.
« Pour l’Université McGill, c’est un grand honneur de voir les
professeurs Adler et Wainberg – une scientifique issue du domaine
social et un autre œuvrant dans le monde de la santé – obtenir le
Prix du Québec cette année, mentionne la directrice et
vice-chancelière de l’institution, Heather Munroe-Blum. Ces
récompenses témoignent des forces variées et des talents
remarquables qui caractérisent McGill, tout en illustrant
l’importance que nous accordons à la recherche innovatrice de
calibre international. De plus, même si les travaux transformateurs
des professeurs Adler et Wainberg sont reconnus à l’échelle
canadienne et partout au monde, il est toujours très gratifiant
d’obtenir une telle reconnaissance chez soi », souligne Mme
Munroe-Blum.
Nancy Adler, gagnante du prix Léon-Guérin en lettres et sciences
humaines, est une pionnière dans l’intégration de plus en plus
importante de l’art et du design au milieu des affaires et au
leadership sociétal. Artiste accomplie et scientifique respectée
pour ses recherches en gestion, elle jumelle depuis plus de dix ans
ses techniques artistiques à ses travaux auprès de gestionnaires et
de cadres à l’échelle mondiale. Son approche innovatrice a
contribué à l’émergence d’une nouvelle tendance dans les
universités du monde entier, alors que les meilleures écoles de
gestion proposent maintenant des formations en arts et en design
comme partie intégrante de leur parcours éducatif.
Mark Wainberg, directeur du Centre sur le sida de McGill, recevra
quant à lui le prix Wilder-Penfield des sciences biomédicales. Il a
été l’un des premiers scientifiques canadiens à étudier le VIH et
le sida. C’est à son équipe de recherche que l’on doit, à la fin
des années 1980, la découverte des propriétés antivirales du 3TC,
un médicament largement utilisé pour combattre le VIH. En plus de
contribuer de façon significative à nos connaissances sur la
résistance et la reproduction des médicaments contre le VIH, le
professeur Wainberg a fait entendre sa voix, inlassablement, pour
réclamer un meilleur financement de la prévention du VIH, de même
qu’un accès universel aux programmes de prévention, de soins et de
traitements.
Le gouvernement du Québec présente annuellement le Prix du Québec Ã
des individus ayant une carrière remarquable dans le domaine
artistique et culturel, ou qui ont consacré leur vie
professionnelle à l’avancement social et scientifique du Québec.
Les gagnants reçoivent la somme de 30 000 $ ainsi qu’une épinglette
en argent à l’effigie du Prix du Québec – un emblème porté par les
seuls gagnants de ce prix.
Les professeurs Adler et Wainberg s’ajoutent à une longue liste
d’illustres chercheurs de McGill qui ont également mérité le Prix
du Québec, y compris Vicki Kaspi (2009), Philippe Gros (2008),
Jean-Marie Dufour (2008), Paul-André Crépeau (2008), et Lawrence
Mysak (2006), pour ne nommer que quelques-uns de nos plus récents
récipiendaires.