Au-delĂ l'infini: l'espace, les Ă©toiles et l'univers
Tout est prêt pour le décollage de l’édition 2008 de la série de conférences Mini-Sciences
Pour célébrer le 400e anniversaire de l’astronomie, la Faculté des sciences de l’Université McGill lancera le 1er avril sa troisième édition de la très populaire série de conférences Mini-Sciences . Les Nations Unies ont proclamé l’année 2009 Année internationale de l’astronomie pour commémorer la première utilisation du télescope en 1609. C’est pourquoi une grande importance sera accordée cette année à la cosmologie et à l’exploration spatiale. La série de sept conférences réunit certains des meilleurs professeurs de l’Université – et, pour la première fois, un astronaute canadien – qui offrira de courtes formations sur les plus récentes avancées de l’exploration spatiale.
Les conférences Mini-Sciences auront lieu chaque mercredi, et ce, jusqu’au 13 mai. Voici le calendrier des conférences de cette année :
Étoiles à neutrons : phares du cosmos (1er avril)
Pre Victoria M. Kaspi, DĂ©partement de physique
Astrophysicienne renommée, la Pre Kaspi a révélé certains mystères
du cosmos et a conçu de toutes pièces un programme universitaire.
Ses recherches portent sur l’astrophysique, plus spécifiquement sur
un type exotique d’étoiles appelées pulsars. Avec son équipe de
chercheurs, elle utilise « les plus grands télescopes du monde, sur
terre ou dans l’espace, pour étudier ces objets sensationnels.
»
La perspective d’un astronome sur la naissance de
l’univers (8 avril)
Pr Matt Dobbs, DĂ©partement de physique
Les
recherches du Pr Dobbs visent à améliorer notre compréhension des
composantes fondamentales de l’univers, y compris ses origines, son
histoire et son destin, et d’offrir un regard neuf sur la naissance
de l’univers, période où les lois de la physique des particules et
de la cosmologie se sont entrecroisées. Son groupe de chercheurs de
l’Université McGill construit des instruments atypiques et procède
à des expériences pour explorer la naissance de l’univers en
observant la longueur d’ondes des radiations du fond diffus
cosmologique.
Les univers-île : la nature et l’origine des galaxies
(15 avril)
Pre Tracy Webb, DĂ©partement de physique
La recherche
de la Pre Webb porte sur la croissance des structures dans
l’univers et sur celle des galaxies en particulier. Elle se sert
des données recueillies à plusieurs longueurs d’ondes de lumière
différentes, chaque longueur d’onde sondant un processus physique
différent et révélant quelque chose d’unique sur la formation des
galaxies. La Pre Webb étudie principalement les galaxies situées
dans un univers très distant et très jeune (soit celles qui sont
visibles grâce au décalage marqué vers le rouge); en raison de la
vitesse limitée de la lumière, nous voyons ces systèmes comme ils
existaient il y a 5 à 12 milliards d’années et on peut
littéralement les regarder se former. Elle entreprend aussi des
programmes pour observer les galaxies situées à proximité, puisque
ces systèmes peuvent être étudiés plus en détail et qu’ils
fourniront des renseignements sur le processus de formation des
galaxies d’aujourd’hui.
À la recherche de nouveaux mondes : la découverte et la
caractérisation des exoplanètes (22 avril)
Pr Andrew Cumming, DĂ©partement de physique
Le Pr
Cumming étudie la physique des objets compacts et des planètes
extrasolaires. Depuis décembre 2000, il est détenteur d’un doctorat
en physique de l’Université Berkeley en Californie, où il a
travaillé avec M. Lars Bildsten. Il a ensuite effectué un
post-doctorat d’une durée d’un an à l’Institut Kavli de physique
théorique de Santa Barbara, avant de passer à l’Université Santa
Cruz en Californie à titre de boursier Hubble. Le Pr Cumming s’est
joint au Département de physique de l’Université McGill en
septembre 2004. Il a été boursier du programme Cosmologie et
gravité de l’Institut canadien de recherches avancées et a reçu la
bourse de recherche Alfred P. Sloan en 2006.
...Dans une galaxie lointaine : mesurer la taille de
l’univers (29 avril)
Pr Bob Rutledge, DĂ©partement de physique
Le Pr
Rutledge faisait partie de l’équipe composée d’astronomes de
l’Université McGill et de l’Université de Pennsylvanie qui a
découvert, à l’aide du satellite Swift de la NASA, ce qui pourrait
être l’étoile à neutrons la plus rapprochée de la Terre. Si les
conclusions de cette recherche se révélaient exactes, il s’agirait
de la huitième soi-disant étoile à neutrons isolée jamais
découverte. Le Pr Rutledge travaille principalement à l’observation
de l’astrophysique des hautes énergies et étudie le comportement
d’étoiles à neutrons et de trous noirs.
En haut ou en bas – La plasticité du corps lors de
l’exploration de l’espace atmosphérique et extra-atmosphérique (6
mai)
Dr Dave Williams, diplômé de l’Université McGill, astronaute à la
retraite de l’Agence spatiale canadienne, directeur du Centre de
robotique médicale McMaster
Le Dr Dave Williams est
le seul Canadien qui ait vécu et travaillé à la fois dans l’espace
et dans l’océan. En 1992, il a été sélectionné par l’Agence
spatiale canadienne pour suivre une formation d’astronaute et, en
2001, il est devenu aquanaute lors de sa participation au programme
conjoint NEEMO 1 de la NASA-NOAA (administration américaine des
océans et de l’atmosphère).
Le premier voyage dans l’espace du Dr Williams s’est déroulé à bord
de la navette Columbia en 1998. En 2006, il Ă©tait le commandant
d’équipage de NEEMO 9, lors d’une mission consacrée à l’évaluation
de nouvelles méthodes de délivrance de soins médicaux en milieu
éloigné. En 2007, il était spécialiste de la mission STS-118 de la
NASA Ă bord de la navette spatiale Endeavour pendant laquelle il a
participé à trois des quatre sorties dans l’espace, soit le plus
grand nombre de sorties effectuées en une seule mission.
Explorer Mars sur la Terre : L’Arctique comme analogue
de Mars (13 mai)
Pr Wayne Pollard, Département de géographie
Les
activités principales de recherche du Pr Pollard portent sur la
nature et l’origine des glaces massives de l’Arctique supérieur
canadien et des vallées sèches de McMurdo en Antarctique, leur rôle
dans la transformation du paysage et l’évaluation de leurs
réactions au réchauffement planétaire. Un des sujets de recherche
du Pr Pollard examine les environnements polaires comme modèles
analogiques planétaires. Grâce à ses collaborations avec la NASA et
l’Agence spatiale canadienne, une part importante de ses recherches
porte sur l’utilisation de certains pergélisols et de systèmes
hydrologiques comme modèles analogiques de systèmes similaires de
Mars et des satellites de Saturne et Jupiter.
Les inscriptions sont commencées. Premier arrivé, premier
servi.
Pour plus de renseignements, veuillez visiter : www.mcgill.ca/science/mini/