De nombreuses McGilloises servent également au front comme ambulancières, infirmières et bénévoles à Montréal. ·¡³Ù³ó±ð±ôÌý±á³Ü°ù±ô²ú²¹³Ù³Ù, directrice du Collège Royal Victoria de McGill, préside le comité du Registre des femmes en service, qui soutient l’effort de guerre et assure la stabilité continue de la population active de Montréal.
À Dannes-Camiers et à Boulogne, en France, le ¶Ù°ùÌý±á±ð°ù²ú±ð°ù³ÙÌý³§³Ù²¹²Ô±ô±ð²âÌýµþ¾±°ù°ì±ð³Ù³Ù, doyen de la Faculté de médecine, dirige l’Hôpital no 3 de McGill, première unité hospitalière de la guerre mis sur pied par une université. L’unité de 1 040 lits, dont le personnel est formé de professeurs et d’étudiants en médecine de McGill ainsi que d’infirmières des écoles de sciences infirmières des hôpitaux Royal Victoria et général de Montréal, offre des soins médicaux et chirurgicaux aux combattants.
Le Livre du souvenir, exposé dans la passerelle reliant les bibliothèques McLennan et Redpath, dresse la liste des 363 McGillois morts au front. Parmi eux, le lieutenant ³Ò±ð´Ç°ù²µ±ðÌý±õ°ù±¹¾±²Ô±ðÌýµþ²¹¾±±ô±ô¾±±ð (étudiant en génie chimique), le lieutenant Gordon Home Blackader (diplômé en architecture) et le capitaine ±Ê±ð°ù³¦¾±±¹²¹±ôÌý²Ñ´Ç±ô²õ´Ç²Ô (athlète étoile de l’Université) ont donné leur nom aux bibliothèques des départements de chimie, d’art et d’architecture et au stade de football.
En outre, le Pavillon Strathcona abrite un vitrail à la mémoire de trois professeurs de McGill tombés lors de la Grande Guerre : les lieutenants-colonels ¸é´Ç±ô²¹²Ô»åÌý±Ê±ô²¹²â´Ú²¹¾±°ùÌý°ä²¹³¾±è²ú±ð±ô±ô et ±á±ð²Ô°ù²âÌýµþ°ù²â»å²µ±ð²õÌý³Û²¹³Ù±ð²õ et le major ´³´Ç³ó²ÔÌý²Ñ³¦°ä°ù²¹±ð. Après la mort au combat d’un ami intime, le Dr McCrae, à bord d’une ambulance, écrit un poème dont les images indélébiles ont galvanisé notre nation endeuillée : « Au champ d’honneur, les coquelicots/Sont parsemés de lot en lot/Auprès des croix… ».